Après un accident qui lui coûta sa vue et sa joie de vivre, Yesun éprouvait la sensation que sa cécité l'avait privé des beautés de ce monde. Il n'avait plus goût à rien d'autre qu'à la musique, si bien qu'il passait ses journées à jouer du piano chez lui en dépit de son handicap. Devenu cassant voire acerbe, son caractère chassait les infirmières qui l'assistaient dans ses tâc...