J’imaginais la mort comme une fin en soi. J’avais tort.Ce fut le néant, puis la lumière et de nouveau le monde des vivants. Je n’ai plus ni corps ni mémoire, je flotte désormais sous la forme d’un esprit. Face à moi se tient une jeune femme bien vivante dont le regard azur me traverse. Je ne peux m’en détourner ni la quitter, un fil invisible nous enchaîne l’un à l’autre. Il me...